Diaconat
Diaconie et spiritualité sont indissociables dans la vie de l’église, l’un renvoyant à l’autre et réciproquement. La séparation nous est imposée que par le cadre juridique : les associations cultuelles organisées par la Loi de 1905 ne peuvent avoir pour objet que l’organisation du culte. Nécessité alors de créer parallèlement à l’association cultuelle une association de type Loi de 1901.
A Albi, ce support associatif est AIDER (Association d’Information et de Diaconie de l’Église Réformée).
Les trois axes du diaconat
1. Solidarité entre membres de l’Église
Paul nous le rappelle ( « être serviteurs les uns des autres », Galates 5 :13), la vie d’une église passe par cette solidarité entre les membres de la communauté.
Nous devons avoir mutuellement souci de tous les membres du corps. L’oublier c’est être comme certains Corinthiens qui arrivent déjà repus au repas du Seigneur alors que d’autres n’ont rien à manger (1 Corinthiens 11:17-34).
Il ne s’agit pas de « faire la charité » : nous sommes redevables les uns envers les autres, comme nous sommes tous redevables au Seigneur.
2. Solidarité avec les exclus et les démunis dans notre Cité
Au travers de la présence du diaconat auprès des associations engagées. Nous ne pouvons démultiplier ni notre temps, ni notre argent. En revanche, nous pouvons être présents pour certaines actions menées à moyen ou long terme.
Il s’agit également, mais sans nous enfermer dans l’identité protestante, d’annoncer l’Évangile, et que cela ne nous empêche pas dans ce compagnonnage avec d’autres associations, d’affirmer également nos différences d’approches qu’elles soient anthropologiques, philosophiques, sociales ou culturelles.
3. Solidarité avec les associations
Une implication financière qui ne peut être que symbolique, mais qui marque notre solidarité. Associations dans la mouvance du protestantisme, ou dans lesquelles des membres de la communauté peuvent être impliqués fortement en privilégiant les associations locales.
4. L’offrande pour l’entraide
Au 16è siècle, l’offrande lors du culte était exclusivement affectée au secours des plus démunis. Il est vrai que les frais du culte étaient assurés par les plus fortunés : quant aux ministres du culte, ils appartenaient presque exclusivement à ces mêmes classes fortunées.
Nous avons fait le choix pour assurer des ressources à l’entraide :
– d’affecter la collecte du dernier dimanche des mois à cinq dimanches à AIDER ;
– d’affecter la recette nette de la journée de l’Ascension à AIDER ;
– de faire appel aux dons individuels réguliers ;
– ou aux dons ponctuels ciblés.